CV: Nom: Effacé/ Prénom: Sam / Pseudo: K
Date naissance: 30/08/03 / Taille: 1m82 / Poids: 83 kgs
Signes particuliers: une balle dans l'hémisphère droit.
Dommages subis: éradication des sensations de peur et de douleur.
2023: Diplôme Microsoft, option sécurité...

Après avoir fait ses armes en tant qu'agent de sécurité dans les "URBAN SQUAD", Sam a été employé par l'armée jusqu'à la fameuse affaire du "Big Stop" en 2033:"Ne pas prévoir que les virus échappés dans l'atmosphère feraient des centaines de millions de victime...
...Faut vraiment être Américain!"

Nous sommes en 2042, après 10 ans de galère, Sam est contacté par Ryan Graydo, le patron d'ULTRA.
"Avec Ultra, fini la muscu: y'a qu'a boire et on multiplie sa force par 6,5!"

Après un entretien d'embauche des plus musclé(!!), Sam rencontre Graydo dans "Le monde de derrière" ("...qu'on appele affectueusement dans nos quartiers "Le monde des enculés"..."), aussi clean que la ville est glauque et sinistre...

La mission de Sam: "Imploser" Gabor, le responsable de la sécurité d'ULTRA et son équipe, soupçonnés par Graydo.

En fait d'"implosion", c'est à un beau feu d'artifice d'"explosions" auquel Sam va assister, tout en découvrant une machination des plus démoniaques...

Jouissif!
C'est le terme le plus approprié pour qualifier ce petit "missile" envoyé par les trois auteurs à la BD française en ce début de 21ème siècle!

Stan et Vince se sont fait connaître par la saga "Vortex".
Empruntant les codes et le trait des Comics américains, les deux compères s'en sont donnés à coeur joie dans cet album totalement déjanté, avec des planches sur fond noir faisant ressortir le traitement numérique des couleurs de Pezzali.

Si les scénarios de "Vortex" étaient un peu faiblards, ce n'est pas le cas de celui concocté par Benoît Delépine, plus connu en tant qu'ex auteur des Guignols et pour ses prestations d'acteurs ("Mickael Keul contre la World News Company").
Dès son premier album, il fait "imploser" les codes de la BD classiques pour le plus grand plaisir des lecteurs.

C'est bourré d'action, le sang gicle presque à chaque page (la double page centrale est un petit chef d'oeuvre!), ça va à deux cent à l'heure, la scène de sexe est une des plus torrides de la BD, bref un régal à déguster sans modération...